- barbelure
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• 1907; t. de chir. XIVe; de l'a. fr. barbel♦ Réseau de pointes disposées en barbes d'épi. Les barbelures des grilles d'un parc.⇒BARBELURE, subst. fém.Pointe, aspérité disposée en barbe d'épi. Les barbelures d'une flèche, d'un trait :• 1. Si le nègre africain de la zone tropicale pratique la métallurgie du fer, il réalise dans les formes de couteaux, leurs contournements et ciselures, leurs barbelures, une variété qui vise autant de diversités d'emplois.VIDAL DE LA BLACHE, Principes de géogr. hum., 1921, p. 201.— P. métaph. :• 2. Elle bougea ses lèvres noires sur des mots que l'on n'entendait pas dans le cliquettement des ciseaux, le ronflement des séchoirs (...) et elle sourit plissant ses yeux auxquels de très longs cils faisaient des barbelures d'étoiles.GIONO, L'Eau vive, 1943, p. 309.— Spéc., TECHNOL. ,,Alésoir de dentiste à grosses barbelures`` (ROB. Suppl. 1970).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. XIVe s. barbelure (BRUN DE LONG BORC, Cyrurgie, ms. de Salis, f° 24d dans GDF. : Se la saiete est de celes qui sont barbelees, il covient que tu delivres la chair qui est dedanz les barbeleures selonc ce que tu porras mieuz tot entor, et puis la trai fors) — XVIe s. Daleschamps, ibid.; repris au XIXe s. av. 1870 (MÉRIMÉE, Lettres aux Antiquaires de l'Ouest, p. 193 : Je ne comprends rien aux barbelures de votre flèche. Elles sont en sens contraire). Dér. de l'a. fr. barbel « pointe, dent (d'un objet barbelé) » (barbeler); suff. -(e)ure. Fréq. abs. littér. :1.
barbelure [baʀbəlyʀ] n. f.❖♦ Techn. Pointes disposées en barbes d'épi; réseau formé par ces pointes (⇒ Barbelé). || Les barbelures des grilles de jardins, de parcs. — Spécialt, techn. || Alésoir de dentiste à grosses barbelures.
Encyclopédie Universelle. 2012.